Alors Gillou, déjà de retour ?
Ouais, pas déçu, mais encore une leçon de vie, la vieillesse est inexorable quelle que soit ta volonté. Pourtant la course à pied m’a déjà donné une dure leçon.
Voici mon morceau du chemin de Stevenson débuté mardi 18 Septembre en arrivant au Puy en Velay, Haute Loire vers16h au gite des Capucins.
Mal barré, la Wi Fi ne fonctionne pas ou presque, ce qui serait sensé être le cordon ombilical avec mon blog et le site du Spiridon côte d’azur, ça m’énerve..
Un arrêt dans une brasserie, une ‘’ pression ‘’ et la Wi Fi, juste pour meffre le ‘’ courant ‘'
Visite pour voir le centre ville. C’est une population ‘' jeune ‘’. Des devantures de magasins ou d’immeuble sont décorées, je ne m’attarderai pas, je dois me lever à 6h15 demain. Mais la ‘’ haute ville ‘’ comme ils écrivent semble intéressante à visiter.
En bon couillon je pense aux trail urbains. Tu veux du Mounta cala ? Y’en a ! Le premier qui arrivera à la Sainte Vierge sera le gagnant. Les ruelles sont sans trottoir, des pavés ou des gros galets tapissent le sol. Les nombreux volcans ont fourni les matériaux, de nombreux monuments ou immeubles ont été construits avec, Mairie, cathédrale, château, chapelles et autres monuments. Bref !
Vers 20h00 je vais Place du Plot à côté d’une fontaine avec l’intention de manger une pizza. Je n’en mange que la moitié et me permets de dire à la serveuse : ‘’ le cuisinier devrait aller à Nice ou en Italie apprendre.’’ Elle me répond : ‘’ on lui a déjà dit ‘'. Ha bon, vérité avouée, à moitié pardonnée !
Allez, au dodo, je donne à garder ma ‘’ Clio ‘’, 5 € par jour et dépose le gros sac de 10 Kgs qui sera transporté à mon arrivée au gite prochain.
Réveil, petit dej’, sac à dos de 5 Kgs, bâtons, petit appareil photos, casquette et chaussures de randonnée neuves.
Les chemins de Stevenson et Compostelle sont très connus ici, sauf par les couillons qui ne connaissent que la boulangerie la plus proche, et encore.
Une forte montée nous amène au vrai départ.
P . . . . c’est pas possible ! Ils ont fait exprès. C’est ça la bienvenue ? J’ai pas fait 10 mètres que j'ai envie de pisser. La ceinture se déglingue, j’arrive à la réparer, sinon c’était la cata sans short.
Puy en Velay étant dans une cuvette, pour accéder aux villages et petites villes il faut pratiquer le monta cala, c’est comme un trail mais avec un sac.
J’ai tout de suite constaté que le balisage rouge et blanc laissait à désirer, c’est à dire que lorsqu’on doit choisir un sentier à une intersection il faut un balisage clair net et précis avant l’intersection, puis un autre tout de suite après avoir emprunté le nouvel itinéraire. Hélas souvent il fallait s’arrêter pour repérer ces balisages, ou bien c’est après 15 ou 20 mètres qu’on les aperçoit, voir bien plus loin. Très énervant ! Par la suite j’ai remarqué que des randonneurs s’arrêtaient pour consulter le ‘’ topoguide ‘’ qu’ils avaient sans cesse à la main. Personnellement j’ai randonné de Nice à la Colmiane sans. bouquin, sans temps perdu, sans erreur d’aiguillage.
la Vierge à Le Puy en Velay - la Loire à Coubon
Après une longue escalade en forêt sur une piste caillouteuse, en zig et en zag, j’arrive sur un plateau à vaches laitières, des champs de maïs déjà ramassés.
Première cagade à une intersection, j’ai le choix de continuer tout droit sur un chemin pas trop clair, à gauche un pré ou à droite une large piste empruntée par des engins agricoles. Aucune trace de balisage, j’opte pour le chemin devant moi et je suis avalé par une forêt qui descend fortement, sans balisage, j’insiste, ce qui ne faut jamais faire. En cas de mauvaise chute il n’y aurait que les sangliers pour m’aider. Heureusement une route goudronnée me coupe le chemin. Ayant quand même un bon sens d’orientation, je remonte à droite cette route et je retrouve le chemin balisé. Temps perdu 10 à 15 minutes max. C’est un premier avertissement
Nous sommes dans une région agricole essentiellement rurale. J’adore !
De rares randonneurs me dépassent, je reste seul.
En réfléchissant, je crains d’arriver trop tard à ma destination : Monastier-sur-Gazeille à 19,4 kms . Je n’ai pas peur d’être seul, mais l’absence de compagnie m’incite à mouliner du mieux possible.
Le problème, c’est prendre des photos des paysages, des hameaux, des rivières, etc. Il faut s’arrêter, poser les bâtons, prendre l’appareil dans sa house. Je regarde un peu trop la montre, ce qui ne m’empêche pas d’admirer le paysage, les fermes, les animaux et là où je marche, où je vais, . . .